Testament de Blaise BERGOUNIOUX, marchand de Cavagnac
22/4/1757, Notaire LAMOTHE, Gramat (AD46 / 3E - 1383/14)
L'an mil sept cent cinquante sept et le vingt deux avril au village de Cavanhac paroisse de Gramat en Quercy avant midy régnant Louis et devant nous notaire royal et témoins bas nommés a été présent en sa personne Blaise BERGOUNHOUX marchand du présent village, lequel, considérant que nous sommes en ce monde tous mortels, l'heure de la mort nous être incognue, afin de n'être prévenu d'icelle sans avoir disposé de ses biens, étant en son bon sens, mémoire et entendement, a fait son testament comme s'ensuit.
Premièrement a fait le signe de la croix, recommandé son âme et corps à Dieu, à la glorieuse vierge Marie, à tous les saints et les saintes, les suppliant d'intercéder pour le salut de son âme, veut que quand Dieu l'aura séparée de son corps ses honneurs funèbres luy être faittes à la volonté de son heretière universelle et generalle bas nommée.
Donne et lègue par droit d'institution hérédité particulière en ses biens à Antoine, Jean Pierre, Jeanne et Marguerite BERGONHIOUX ses enfants cinq sols et telle légitime de droit à chacun. Donne et lègue par même droit que dessus aux postums ou postumes (??? peu lisible) dont Marianne de Senac son épouse peut être ensainte ou le pourrait de meme si après encore d'un ou plusieurs comme dessus à chacun que cinq sols et telle légitime de droit que ladite heretière pourra régler. Comme il le pouvai (?) faire et avec ce fait les sus nommés ses heritiers particuliers, veut qu'ils ne pluissent rien plus demander en ses biens.
En tout et chacun ses autres biens présans et advenir, generallement quelconques, il fait et institue son hérétière universelle et généralle de sa propre bouche l'a nommée et nomme ladite de SENAC son épouse, pour seule disposer de son entière héredité à ses plaisirs et volontés, à la charge de payer lesdits légats et de rendre sadite hérédité à la fin de ses jours ou quand il luy plaira à un de ses enfants males, et à tel que bon luy semblera, sans distraction de quartes, voulant que les fruits (?) luy en tiennent lieu, ce qu'il luy lègue à cet effet.
En outre il veut qu'une rente constituée due par son père à messieurs les obituaires du (ici un trou de quelques lignes : une zone que j'ai oublié de photographier... De mémoire, ce passage dit que l'obit est de cent livres, et suivent les mentions habituelles comme quoi le testament est fait dans les meilleures formes de droit etc etc)
(fait lu et passé en présence) de Me Antoine CALLE docteur en médecine, Guillaume de DECROS, maître chirurgien de Gramat, Pierre BERGONHIOUX, travailleur du village de Seyquet, Jean DELSAHUT, travailleur de Sayquet, Pierre FAISEFON (??? quasi illisible), travailleur du lieu d'Alvignac, et Eugène (??? illisible) BOUZOU, travailleur du présent lieu, signés sauf lesdits DELSAHUT et FEXEFONS (???) pour ne le savoir de ce enquis.
Le testateur a aussy signé avec nous ce jour vingt deux avril 1757.
Signatures : BERGOUNIOUX, CALLÉ, DECROS, BERGOUNIOUX, BOUZOU, LAMOTHE notaire.